Les bâtiments du quartier du Triangle Impérial à Metz
Nos commerces sont dans des bâtiments historiques parmi les plus beaux de Metz
La caisse régionale de sécurité sociale des mines de l'Est
Ce bâtiment fut construit par l'architecte Albert Eichbaum en 1906.
Initialement il était destiné à devenir une maison d'association catholique. Suite à différents scandales financiers il sera cédé et changera de destination pour devenir l'hôtel Terminus. Cette aventure se terminera en 1908 par une cessation de son exploitation. Il sera repris en 1911 par l'hôtel Royal voisin.
Ce n'est qu'en 1939 qu'il deviendra Hôtel des Mines et accueillera plusieurs manifestations du IIIème Reich.
La gare
Edifiée par l’architecte berlinois JürgenKröger, la gare est inaugurée le 17 août 1908.
Dans un style néoroman rhénan, la gare est longue de plus de 300 mètres et la tour de l’horloge s’élève à 40 mètres.
Pour ses façades et toitures (hors verrière), son salon d’honneur, le décor du buffet et son hall de départ, elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 janvier 1975.
La grande Poste
De style romain, comme tous les bâtiments du quartier de la gare, la Grande Poste fut inaugurée en 1911 après 4 ans de travaux.
Bâtiment polyvalent de proportions gigantesques, sous influence berlinoise et impérial,la grande poste a un caractère nettement défensif avec son allure de forteresse à tours.
Par son absence d’iconographie religieuse la grande poste peut être considérée comme l’expression d’une étape vers la recherche d’une architecture moderne.
La porte Serpenoise
La Porte Serpenoise était l’une des plus anciennes portes de la ville.
Située à l’entrée d’un axe principale à l’époque romaine, et dirigée vers Scarpone (Dieulouard), ce qui aurait donné son nom par déformation.
Détruite au XVIème siècle, elle fut reconstruite au XIXème à l’arrivée du chemin de fer, puis remodelée début XXème lors du démantèlement des fortifications urbaines.
La tour Camoufle
Construite vers 1437, la tour Camoufle est un vestige de l’enceinte médiévale.
Elle était faite pour l’artillerie dès ses débuts. Elle porte d’ailleurs le nom de « Jacob de Castel », surnommé « Camoufle », un célèbre artilleur de l’époque. A cette époque, elle faisait partie d’un ensemble de remparts bordés par un fossé (emplacement de l’avenue Foch).
La tour Camoufle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 31 octobre 1929.
L'avenue Foch
Cette majestueuse avenue était à l’origine une voie de communication importante pour les militaires.
Elle permettait de relier rapidement les casernes à la gare. Les Allemands installés à Metz ont construit des maisons de style néoroman, néo-Renaissance flamande et baroque pour imposer leur style germanique.
Ainsi, cette avenue homogène dans ses volumes et son urbanisme, présente une extraordinaire variété de styles qui fait sa beauté et son charme.
Sur le côté sud de l'avenue Foch le plan d'urbanisme de 1903 impose la construction d'immeubles mitoyens. En autorisant 5 niveaux d'une hauteur maximale de 16m on incite les acquéreurs à densifier le nouveau quartier.
Les immeubles sont très contrastés avec des matériaux différents (grès rose ou beige, calcaire blanc ou de Jaumont), des techniques d'ornementation (fresques, pierre sculptée, ferronnerie). Certains s'inspirent des styles néo-roman, néo-gothique ou néo-baroque, certaines fois combinés.
Le château d'eau
Le Château d’eau de la gare de Metz servait à l’alimentation des locomotives à vapeur.
D’une capacité de 300 mètres cube et d’une hauteur de 38,5 mètres, la tour acceptait une hauteur du niveau de l’eau au dessus des voies de 24,62 mètres. La tour fut terminée en 1908. De style néo-roman il fut érigé par l'empereur Guillaume II pour affirmer un peu plus la germanisation de Metz. Néanmoins il fut penser pour avoir des formes et des décors à connotation médiévale pour éviter que le bâtiment ne paraisse trop nu.
En 1909, le château d’eau, qui servait aussi de bureau d’octroi fut rentabilisé et transformé en bain pour les employés ferroviaires. Il tire son originalité de son polymatérialisme, de sa polychromie et de sa forme insolite.
L'église Sainte Thérèse
Construite entre 1938 et 1954, L’Eglise Sainte Thérèse se caractérise par des grands arcs en béton où sont sertis des vitraux claustras (1060 m² de verrières) aux tons bleus et rouges réalisés par Nicolas Untersteller (Lorrain originaire de Stiring-Wendel, Prix de Rome).
L'hôtel des Arts et Métiers
Réalisé par l’architecte stasbourgeois Gustave Oberthur, L’Hôtel des Arts etMétiers est inauguré le 22 Septembre 1909.
Né dans le contexte de l’annexion, l’édifice de cachet moderne, non surchargé d’ornement, est recouvert de grès rose et de granit gris. Parfaitement adapté à des besoins complexes et polyvalent, l’hôtel des Arts et Métiers est une vitrine des savoirs faire de l’artisanat.
Depuis 2002, le bâtiment est porté à l’inventaire des monuments historiques.
Rue Henry Maret
Cet immeuble dessiné par Henri VEIX a été construit en 1934. Il est situé entre la rue Henry Maret et la rue Pasteur. Il a une composition symétrique en U. Parmi les différents styles adoptés par les constructions entre les deux guerres, la tendance de l'art déco fut fréquemment retenue.
Les immeubles comme celui-ci se rapprochent davantage du mouvement moderne en rejetant toute ornementation au profit d'éléments volumétriques typés comme les formes courbes évoquant le style paquebot.. Le label "patrimoine du XXème siècle" lui a été attribué en 2000 par la commission régionale Lorraine du patrimoine et des sites.
